The diversionary theory of war is one of the best-known conflict initiation theories focusing on democratic leaders' incentives to divert public attention away from political scandals or economic policy failures. While this assumption is well-known, few studies have examined if and how the use of force could divert public attention from such a scandal or failure. By using cross-national experiments in Japan and Israel, we provide empirical tests of this particular assumption and test the other theoretically discussed implications. Our contribution is twofold. First, we confirm that, in both Japan and Israel, diverting public attention from salient political scandals may fail. Second, drawing from an experiment using a mock news article predicting the prime minister's hawkish policy, we demonstrate that actual escalation against a potentially nuclear-armed enemy would not directly lead to greater support for the prime minister compared to the mere emphasis on the threat posed by the enemy. Simply warning of an imminent threat from North Korea or Iran is critical and sufficient to induce political support from the general public; we call it threat-induced political support. La teoria de la guerra de distraccion es una de las mas conocidas sobre el inicio de los conflictos que se enfoca en los intereses de los lideres democraticos de desviar la atencion publica de los escandalos politicos o las politicas economicas fallidas. Si bien este postulado es bien conocido, en pocos estudios se analizo si el uso de la fuerza podria desviar la atencion del publico de un escandalo o una politica fallida, y de que manera. Mediante la utilizacion de experimentos transnacionales en Japon e Israel, proporcionamos pruebas empiricas de este supuesto en particular y ponemos a prueba las otras implicancias debatidas en marcos teoricos. Nuestro aporte es doble. En primer lugar, confirmamos que, tanto en Japon como en Israel, desviar la atencion de la opinion publica de los escandalos politicos mas destacados puede fracasar. En segundo lugar, a partir de un experimento en el que se utiliza un articulo de prensa simulado que predice una politica agresiva del primer ministro, demostramos que la escalada real contra un potencial enemigo armado con armas nucleares no conduce directamente a un mayor apoyo al primer ministro en comparacion con el mero enfasis en la amenaza que supone el enemigo. La simple advertencia de una amenaza inminente por parte de Corea del Norte o Iran es determinante y suficiente para inducir el apoyo politico del publico; lo llamamos "apoyo politico inducido por la amenaza." La theorie de la diversion de la guerre est l'une des theories les plus connues sur le declenchement des conflits. Elle se concentre sur les motivations des dirigeants democratiques a detourner l'attention du public des scandales politiques ou des echecs de la politique economique. Bien que cette hypothese soit bien connue, peu d'etudes ont examine si et comment le recours a la force pouvait detourner l'attention du public de tels scandales ou echecs. Nous nous appuyons sur des experiences transnationales menees au Japon et en Israel, nous proposons des analyses empiriques de cette hypothese particuliere et nous analysons les autres implications qui sont discutees d'un point de vue theorique. Notre contribution est en deux volets. D'une part, nous confirmons que, tant au Japon qu'en Israel, les tentatives de detourner l'attention du public des scandales politiques importants peuvent echouer. Et d'autre part, a partir d'une experience reposant sur un article de presse fictif predisant une politique belliciste du premier ministre, nous demontrons que l'escalade reelle du conflit contre un ennemi potentiellement dote de l'arme nucleaire ne conduirait pas directement a un plus grand soutien pour le premier ministre par rapport a la simple insistance sur la menace presentee par l'ennemi. Le simple fait d'avertir d'une menace imminente de la part de la Coree du Nord ou de l'Iran est essentiel et suffisant pour declencher le soutien politique du grand public; nous qualifions cela de soutien politique induit par la menace.