Apartheid left in its wake a South Africa characterized by social inequalities that are embedded and reflected in all spheres of social life, including the higher education system. While the post-apartheid government has made efforts to transform the higher education system it inherited, the pace has been slow and has fallen significantly short of what many regard as modest expectations. This paper interrogates why transformation has remained elusive in the higher education sector in post-apartheid South Africa, particularly with regards to the institutional culture at historically white universities (HWUs). Focusing on the Rhodes Must Fall (RMF) campaign at the University of Cape Town (UCT), and Luister, a documentary film at the University of Stellenbosch, it employs critical race theory (CRT) as a conceptual framework and analytical tool. Using CRT identifies the centrality of racism in shaping the slow pace of transformation in general and concerning the institutional culture at HWUs in particular. The paper concludes by reflecting on the implications of this lack of transformation, particularly in a time where poverty is endemic and unemployment rampant. L'apartheid a laisse dans son sillage une Afrique du Sud caracterisee par des inegalites sociales ancrees et refletees dans toutes les spheres de la societe, y compris dans le systeme des etudes superieures. Le gouvernement post-apartheid a fait des efforts pour transformer le systeme des etudes superieures dont il avait herite, mais le rythme a ete lent et n'a pas du tout ete a la hauteur d'attentes que nombreux pourraient qualifier de modestes. Cet article s'interroge sur les raisons pour lesquelles la transformation est restee marginale dans le secteur des etudes superieures dans l'Afrique du Sud de l'apres-apartheid, en particulier pour ce qui est de la culture institutionnelle des universites historiquement blanches (HWUs). Il se concentre sur la campagne Rhodes Must Fall (RMF - Rhodes doit tomber, en anglais) a l'Universite de Cape Town (UCT), et sur Luister, un film documentaire a l'Universite de Stellenbosch, et il emploie la theorie critique de la race (CRT) comme cadre conceptuel et outil analytique. Utiliser la CRT identifie le caractere central du racisme dans la lenteur de la transformation en general, et en particulier celle de la culture institutionnelle des HWUs. L'article se conclut par une reflexion sur les implications de ce manque de transformation, en particulier a une epoque ou la pauvrete est endemique et ou le chomage est rampant.