A retrospective review of psychosocial correlates of chronic pain in cisgender, transgender, and gender-diverse youth receiving evaluation in interdisciplinary pediatric pain clinics

BackgroundIndividuals who experience social marginalization, such as transgender and gender-diverse (TGD) youth, have increased risk for poor health outcomes, including chronic pain. A better understanding of the impact of chronic pain in these populations would improve treatment and aid in reducing health care disparities. Our retrospective review of clinical data examined psychosocial correlates of pain in TGD and cisgender youth with chronic pain.AimsThe study aim was to explore differences in psychosocial variables between TGD and cisgender youth with chronic pain. In alignment with the minority stress model, we hypothesized worse pain and pain-related disability, poorer quality of life, and more internalizing symptoms in TGD patients. The secondary aim was to explore associations among psychosocial variables in TGD and cisgender youth.MethodsData were collected from 140 youth (48 TGD, 92 cisgender) evaluated in pediatric pain clinics. Independent samples t-tests examined group differences in pain intensity, functional disability, quality of life, pain catastrophizing, and internalizing symptoms. Bivariate correlations were conducted for each group, and differences in the strength of correlations were evaluated using Fisher r-to-z. Institutional review board (IRB) approval was obtained for all study procedures at each participating institution prior to extraction of retrospective clinical data (Indiana 240 University IRB Protocol No. 12506, The Ohio State University College of Medicine IRB Protocol No. 16-00937). Informed consent was not required or obtained due to the retrospective nature of the study.ResultsCisgender patients reported worse pain intensity, whereas TGD patients reported lower quality of life and more internalizing symptoms. In the combined sample, pain intensity was correlated with worse functional disability, poorer quality of life, and more catastrophic thinking. No group differences in the strength of correlations were found.ConclusionsResults suggest that for TGD youth with chronic pain, internalizing symptoms and quality of life are important targets for treatment and improvement. Contexte : Les personnes qui subissent une marginalisation sociale, telles que les personnes transgenres et de genres divers, pré sentent un risque accru de mauvaises issues de santé, notamment la douleur chronique. Une meilleure compré hension de l'effet de la douleur chronique au sein de ces populations permettrait d'amé liorer les traitements et de contribuer à ré duire des lisparité s en matiè re de soins de santé. Notre revue ré trospective des donné es cliniques a examiné les corré lats psychosociaux de la douleur chez les jeunes transgenres et de genres divers et les jeunes cisgenres souffrant de douleur chronique.Objectifs : L'objectif de l'é tude é tait d'explorer les diffé rences dans les variables psychosociales entre les jeunes transgenres et de genres divers et les jeunes cisgenres souffrant de douleur chronique. Conformé ment au modè le du stress minoritaire, nous avons formulé l'hypothè se d'une douleur plus grave et d'une invalidité lié e à la douleur plus importante, d'une qualité de vie infé rieure et de symptô mes plus inté riorisé s chez les patients transgenres et de genres divers. L'objectif secondaire é tait d'explorer les associations entre les variables psychosociales chez les jeunes transgenres et de genres divers et les jeunes cisgenres.Mé thodes : Les donné es ont é té recueillies aupré s de 140 jeunes (48 transgenres et de genres divers, 92 cisgenres) é valué s dans des cliniques de la douleur pé diatrique. Des tests t d'é chantillons indé pendants ont examiné les diffé rences entre les groupes en matié re d'intensité de la douleur, d'invalidité fonctionnelle, de qualité de vie, de catastrophisation de la douleur et d'internalisation des symptô mes. Des corré lations bivarié es ont é té mené es pour chaque groupe, et les diffé rences dans la force des corré lations ont é té é valué es à l'aide de la transofrmation r-à-z de Fisher. L'approbation du comité d'examen institutionnel a é té obtenue pour toutes les procé dures de l'é tude à chaque é tablissement participant avant l'extraction des donné es cliniques ré trospectives (Protocole IRB de l'Université de l'Indiana Indiana 240, Protocole IRB de la Faculté de mé decine de l'Université d'É tat de l'Ohio No. 16-00937). Le consentement é clairé n'é tait pas requis en raison de la nature ré trospective de l'é tude et n'a donc pas é té obtenu.Ré sultats : Les patients cisgenres ont signalé une intensité de la douleur plus faible, tandis que les patients de genres divers ont dé claré une qualité de vie infé rieure et davantage de symptô mes internalisé s. Dans l'é chantillon combiné, l'intensité de la douleur é tait corré lé e à invalidité fonctionnelle plus grave, à une qualité de vie plus mé diocre et à une pensé e plus catastrophiste. Aucune diffé rence entre les groupes n'a é té trouvé e quant à la force des corré lations. Conclusions : Les ré sultats indiquent que chez les jeunes transgenres et de genres divers souffrant de douleur chronique, les symptô mes internalisé s et la qualité devie sont des cibles importantes pour le traitement et l'amé lioration.