Disparities in emergency department boarding: contrasting mental health and non-mental health patients (feb, 10.1007/s43678-024-00852-8, 2025)

ObjectivesEmergency department (ED) boarding is a major threat to timely and safe care delivery. Addressing boarding requires an understanding of which patient populations are significantly impacted to formulate solutions. Our objective was to evaluate the median ED boarding time of mental health compared to non-mental health patients.MethodsWe performed a database analysis using the National Ambulatory Care Reporting System data from 96 EDs from September 1, 2018, to September 30, 2023. International Classification of Diseases 10th Revision codes were used to define mental health and non-mental health subgroups for all patients admitted from the ED who were greater than 18 years old. Boarding was defined as the elapsed time between the admission decision to when patients departed the ED. Descriptive statistics summarized ED visit characteristics and median (IQR) boarding time throughout three study periods. An interrupted time series analysis evaluated boarding trends to account for COVID-19 variation.ResultsDuring the study period, 887,494 patients were admitted from an ED with mental health (113,209; 13%) or non-mental health (774,285; 87%) diagnoses. The mental health subgroup was younger, with a median age of 40, and predominantly male (57.1%). The median (IQR) barding time for mental health patients was 72% longer (997 min (478-1707)) compared to non-mental health (581 min (337-107)). When comparing the initial and final study periods, mental health patient boarding increased by 76% (199 min), and non-mental health patient boarding increased by 24% (29 min).ConclusionThis is the most extensive Canadian study comparing ED boarding for mental health and non-mental patients. The results demonstrate that mental health patients experience disproportionately longer ED boarding compared to other patient presentations, and the trend remains consistent over time. This emphasizes the need to address inequities in resourcing inpatient beds and adjust the current care model for mental health patients. ObjectifsL'internement dans les services d'urgence (DE) est une menace majeure pour la prestation des soins en temps opportun et en toute s & eacute;curit & eacute;. Pour formuler des solutions, il faut comprendre quelles populations de patients sont touch & eacute;es de fa & ccedil;on importante. Notre objectif & eacute;tait d'& eacute;valuer le temps m & eacute;dian d'admission en DE de la sant & eacute; mentale par rapport aux patients non mentaux.M & eacute;thodesNous avons effectu & eacute; une analyse de base de donn & eacute;es & agrave; l'aide des donn & eacute;es du Syst & egrave;me national de d & eacute;claration des soins ambulatoires provenant de 96 DS entre le 1er septembre 2018 et le 30 septembre 2023. Les codes de la 10e r & eacute;vision de la Classification internationale des maladies ont & eacute;t & eacute; utilis & eacute;s pour d & eacute;finir les sous-groupes de sant & eacute; mentale et non mentale pour tous les patients admis & agrave; partir du DE qui & eacute;taient & acirc;g & eacute;s de plus de 18 ans. L'internement a & eacute;t & eacute; d & eacute;fini comme le temps & eacute;coul & eacute; entre la d & eacute;cision d'admission et le moment o & ugrave; les patients ont quitt & eacute; l'unit & eacute; de soins intensifs. Les statistiques descriptives r & eacute;sument les caract & eacute;ristiques des visites en salle d'urgence et le temps m & eacute;dian (IQR) d'accueil pendant trois p & eacute;riodes d'& eacute;tude. Une analyse des s & eacute;ries chronologiques interrompues a & eacute;valu & eacute; les tendances d'embarquement pour tenir compte de la variation li & eacute;e & agrave; la COVID-19.R & eacute;sultatsAu cours de la p & eacute;riode vis & eacute;e par l'& eacute;tude, 887 494 patients ont & eacute;t & eacute; admis d'une DE avec un diagnostic de sant & eacute; mentale (113 209; 13 %) ou non mentale (774 285; 87 %). Le sous-groupe de la sant & eacute; mentale & eacute;tait plus jeune, avec une moyenne d'& acirc;ge de 40 ans et un sexe masculin pr & eacute;dominant (57,1 %). Le temps m & eacute;dian de bardage (TMI) pour les patients en sant & eacute; mentale & eacute;tait 72 % plus long (997 minutes (478-1707)) comparativement & agrave; la dur & eacute;e moyenne de non-bardage (581 minutes (337-107)). En comparant les p & eacute;riodes initiale et finale de l'& eacute;tude, le nombre d'admissions de patients en sant & eacute; mentale a augment & eacute; de 76 % (199 minutes) et celui des patients non en sant & eacute; mentale a augment & eacute; de 24 % (29 minutes).ConclusionIl s'agit de la plus vaste & eacute;tude canadienne comparant les internements en salle d'op & eacute;ration pour des patients en sant & eacute; mentale et des patients non mentaux. Les r & eacute;sultats d & eacute;montrent que les patients en sant & eacute; mentale ont une hospitalisation & agrave; la DE plus longue que d'autres pr & eacute;sentations de patients, et la tendance demeure constante au fil du temps. Cela souligne la n & eacute;cessit & eacute; de rem & eacute;dier aux iniquit & eacute;s dans le financement des lits d'hospitalisation et d'ajuster le mod & egrave;le actuel de soins pour les patients en sant & eacute; mentale.