Defending heroic soldiers at the United Nations Human Rights Council: shame, honour, and sovereign masculinity

被引:0
作者
Kodikara, Chulani [1 ,2 ]
机构
[1] Queens Univ Belfast, Sch Law, Main Site Tower, Belfast BT7 1PA, North Ireland
[2] Social Scientists Assoc, Colombo, Sri Lanka
基金
英国经济与社会研究理事会;
关键词
VIOLENCE; REFLECTIONS;
D O I
10.1111/1467-9655.14196
中图分类号
Q98 [人类学];
学科分类号
030303 ;
摘要
Human rights activists worldwide rely heavily on naming and shaming rights-abusing states at the United Nations Human Rights Council (UNHRC) to induce them to comply with international human rights norms. However, what about national-level actors who seek to shame a government for complying with human rights? This article explores how Sinhala Buddhist ethnonationalist political leaders and ideologues in Sri Lanka invoked the trope of sovereignty as both autonomy and masculinity to shame the new United Front government (2015-19) and its UN-supported transitional justice programme designed to address war crimes committed by the state during the last phase of the civil war. In so doing, I draw on and contribute to the literature on shame and global governance and feminist and critical scholarship on sovereignty and masculinity. Moreover, this analysis contends that it is not possible to understand the logic and efficacy of these tropes in postwar Sri Lanka unless we consider the emergence of a hegemonic, anti-Western, patriotic masculinity and a new idiom of honour that supplements the concept of lajja-baya (shame and fear of shame) - a central category in the anthropological canon of Sri Lanka. D & eacute;fendre des soldats h & eacute;ro & iuml;ques devant le Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies : honte, honneur et masculinit & eacute; souveraineR & eacute;sum & eacute;Les militants des droits humains ont souvent recours & agrave; la d & eacute;nonciation des & Eacute;tats irrespectueux de ces droits devant le Conseil des droits de l'Homme (CDH) des Nations Unies, afin de les contraindre & agrave; respecter les normes internationales en la mati & egrave;re. Qu'en est-il, cependant, des acteurs de niveau national qui cherchent & agrave; d & eacute;noncer un gouvernement pour avoir respect & eacute; les droits humains? Le pr & eacute;sent article explore la mani & egrave;re dont les leaders politiques et id & eacute;ologues ethnonationalistes bouddhistes singhalais du Sri Lanka ont invoqu & eacute; le trope de la souverainet & eacute;, au sens & agrave; la fois d'autonomie et de masculinit & eacute;, pour d & eacute;noncer le nouveau gouvernement du Front Uni (2015-2019) et son programme de justice transitionnelle, soutenu par l'ONU et con & ccedil;u pour examiner les crimes de guerre commis par l'& Eacute;tat pendant l'ultime phase de la guerre civile. Pour cela, l'autrice dialogue avec la litt & eacute;rature sur la honte et la gouvernance mondiale, et les & eacute;tudes f & eacute;ministes et critiques de la souverainet & eacute; et de la masculinit & eacute;. Son analyse l'am & egrave;ne & agrave; souligner qu'on ne peut pas comprendre la logique et l'efficacit & eacute; de ces tropes dans le Sri Lanka d'apr & egrave;s-guerre sans y inclure l'& eacute;mergence d'une masculinit & eacute; patriotique, h & eacute;g & eacute;monique et anti-occidentale et d'un nouvel idiome de l'honneur compl & eacute;mentaire du concept de lajja-baja (<< la honte et la crainte de la honte >>), cat & eacute;gorie centrale dans le canon anthropologique du Sri Lanka.
引用
收藏
页码:137 / 157
页数:21
相关论文
共 67 条