Background: We sought to compare whether quality of life (QOL) in patients with subjective cognitive impairment (SCI) who performed normally on a neuropsychological battery significantly differed from those diagnosed with mild cognitive impairment (MCI), Alzheimer's disease (AD) or non-Alzheimer's dementia (non-AD) at initial assessment in a Rural and Remote Memory Clinic (RRMC).Methods: 610 patients referred to our RRMC between 2004 and 2019 were included in this study. We compared self-reported and caregiver-reported patient QOL scores in those with SCI (n = 166) to those diagnosed with MCI (n = 98), AD (n = 228) and non-AD (n = 118).Results: Patients with SCI self-reported significantly lower QOL compared to patients with AD. Interestingly, the reverse was seen in caregivers: SCI caregivers rated patient QOL higher than AD caregivers. Patients with SCI also reported lower QOL than patients with MCI. SCI caregivers reported higher patient QOL than their non-AD counterparts. Caregiver-rated patient QOL was higher in those with MCI compared to AD. Patients with MCI self-reported higher QOL scores compared to patients with non-AD dementias. Similarly, MCI caregivers reported higher patient QOL than non-AD caregivers. No other comparisons were statistically significant.Conclusion: Although they lacked clinically significant cognitive deficits, patients with SCI self-reported significantly lower QOL than patients with MCI and AD. Conversely, caregiver-reported patient QOL was higher for patients with SCI than for patients with AD and non-AD. This shows that SCI seriously impacts QOL. More research is needed on how we can better support patients with SCI to improve their QOL. & Eacute;valuation de la qualit & eacute; de vie de personnes faisant & eacute;tat de troubles cognitifs subjectifs, dirig & eacute;es vers un centre de soins ax & eacute;s sur la m & eacute;moire, en milieu rural et & eacute;loign & eacute;.Contexte : L'& eacute;tude visait & agrave; d & eacute;terminer si la qualit & eacute; de vie (QV) des personnes qui faisaient & eacute;tat de troubles cognitifs subjectifs (TCS) mais qui obtenaient des r & eacute;sultats normaux & agrave; la batterie de tests neuropsychologiques diff & eacute;rait sensiblement de celle des patients chez qui un diagnostic de troubles cognitifs l & eacute;gers (TCL), de la maladie d'Alzheimer (MA) ou de d & eacute;mence de type non-Alzheimer (D non-MA) avait & eacute;t & eacute; pos & eacute; au moment de l'& eacute;valuation initiale, dans une clinique de soins ax & eacute;s sur la m & eacute;moire, en r & eacute;gion rurale et & eacute;loign & eacute;e.M & eacute;thode : Au total, 610 patients dirig & eacute;s vers le centre de soins Rural and Remote Memory Clinic (RRMC), entre 2004 et 2019, ont & eacute;t & eacute; retenus dans l'& eacute;tude. Les scores relatifs & agrave; la QV, autod & eacute;clar & eacute;s et d & eacute;clar & eacute;s par les aidants et les aidantes, obtenus par les personnes faisant & eacute;tat de TCS (n = 166) ont & eacute;t & eacute; compar & eacute;s avec ceux obtenus par les patients chez qui un diagnostic de TCL (n = 98), de MA (n = 228) et de D non-MA (n = 118) avait & eacute;t & eacute; pos & eacute;.R & eacute;sultats : Les personnes souffrant de TCS autod & eacute;clar & eacute;s ont fait & eacute;tat d'une QV passablement moins bonne que celle indiqu & eacute;e par les patients atteints de la MA. Point digne de mention, le contraire a & eacute;t & eacute; observ & eacute; chez les aidants de personnes touch & eacute;es par des TCS, qui ont accord & eacute; une cote plus & eacute;lev & eacute;e de QV que les aidants de patients atteints de la MA. Les personnes souffrant de TCS ont aussi fait mention d'une QV inf & eacute;rieure & agrave; celle indiqu & eacute;e par les sujets pr & eacute;sentant des TCL. Par ailleurs, les aidants de personnes touch & eacute;es par des TCS ont jug & eacute; la QV de leurs proches sup & eacute;rieure & agrave; celle indiqu & eacute;e par les aidants de patients atteints de D non-MA. La QV not & eacute;e par les aidants s'est montr & eacute;e meilleure chez les sujets souffrant de TCL que chez les patients atteints de la MA. Les personnes touch & eacute;es par des TCL ont fait mention d'une QV autod & eacute;clar & eacute;e meilleure que celle d & eacute;clar & eacute;e par les malades souffrant de D non-MA. Les aidants de sujets pr & eacute;sentant des TCL ont & eacute;galement d & eacute;clar & eacute; meilleure la QV de ces derniers que ceux prenant soin de patients atteints de D non-MA. Enfin, il n'y avait pas d'& eacute;cart statistiquement significatif entre les autres comparaisons.Conclusion : Malgr & eacute; l'absence de d & eacute;ficits cognitifs importants sur le plan clinique, les personnes touch & eacute;es par des TCS ont fait & eacute;tat d'une QV passablement moins bonne que celle not & eacute;e par les patients atteints de TCL ou de la MA. & Agrave; l'inverse, la QV cot & eacute;e par les aidants de sujets souffrant de TCS & eacute;tait sup & eacute;rieure & agrave; celle accord & eacute;e par les aidants de patients touch & eacu