Pleasing the Buyer: Human Rights Experts from Exporting Countries and Praise of Importing Countries

There is a growing amount of evidence suggesting that despite international organizations' efforts to moderate hierarchical relations, power relations shape their actions and policies. Research shows that international organizations' human rights promotion actions have not escaped this pattern, and powerful countries can often bias policies in favor of their allies. Less research has examined whether weaker and poorer countries use international human rights work to please dominant partners. For such countries, attaining membership in the closed club of a specialized committee is not only a duty but also a resource and an opportunity. This article argues that countries that have successfully nominated a member to a committee of human rights experts will use this membership to gain favor with their exports' target markets. The article further argues that to capture this dynamic the analysis must look at bilateral relations between countries with members in expert committees and countries under review. The article hypothesizes that the number of positive points in the reports that countries receive from the TB is positively associated with the level of exports from TB member's home countries to the reviewed country. Dyadic analysis of new and previous data on three TB's monitoring and TB members corroborates this hypothesis. The article draws theoretical conclusions regarding the link between economic power hierarchies and human rights promotion. De plus en plus de preuves sugg & egrave;rent qu'en d & eacute;pit des efforts des organisations internationales visant & agrave; mod & eacute;rer les relations hi & eacute;rarchiques, des relations de pouvoir fa & ccedil;onnent leurs actes et politiques. Des recherches montrent que les mesures de promotion des droits de l'homme des organisations internationales n'ont pas & eacute;chapp & eacute; & agrave; cette tendance et que les pays puissants peuvent souvent biaiser des politiques en faveur de leurs alli & eacute;s. Cependant, moins de recherches ont & eacute;tudi & eacute; si des pays plus faibles et plus pauvres exploitaient des actions internationales li & eacute;es aux droits de l'homme pour satisfaire leurs partenaires dominants. Pour de tels pays, la pr & eacute;sence de l'un de leurs membres au club ferm & eacute; d'un comit & eacute; d & eacute;di & eacute; est non seulement un devoir, mais aussi une ressource et une opportunit & eacute;. Cet article affirme que les pays parvenant & agrave; ce que l'un de leurs membres soit nomm & eacute; dans un comit & eacute; d'experts en droits de l'homme exploitent ce statut pour & ecirc;tre favoris & eacute;s sur les march & eacute;s cibles de leurs exportations. Il soutient par ailleurs que pour prendre en compte cette dynamique, l'analyse doit se pencher sur les relations bilat & eacute;rales entre les pays disposant de membres dans des comit & eacute;s d'experts et les pays examin & eacute;s par lesdits comit & eacute;s. Cet article & eacute;met l'hypoth & egrave;se selon laquelle le nombre de points positifs obtenus par des pays dans des rapports & eacute;tablis par un organe conventionnel serait positivement associ & eacute; au niveau d'exportations des pays d'origine des membres de cet organe conventionnel vers le pays examin & eacute;. Une analyse dyadique de donn & eacute;es pr & eacute;c & eacute;dentes et de nouvelles donn & eacute;es portant sur le suivi men & eacute; par trois organes conventionnels et des membres d'organes conventionnels corrobore cette hypoth & egrave;se. Cet article tire des conclusions th & eacute;oriques concernant le lien entre hi & eacute;rarchies de pouvoir & eacute;conomique et promotion des droits de l'homme.