The mental health of staff at violence against women organizations during the COVID-19 pandemic: Findings from a mixed-methods study of service providers in Canada's largest city

ObjectivesStaff at violence against women (VAW) organizations provide essential services for survivors of violence. The increase in VAW during the COVID-19 pandemic placed additional pressures on VAW staff. We investigated the impacts of the pandemic on the mental health of VAW staff in the Greater Toronto Area to inform recommendations for policy and practice.MethodsWe conducted a community-based, mixed-methods study on the processes, experiences, and outcomes of adapting VAW programming during the pandemic using a sequential explanatory approach. Throughout 2021, we conducted a survey of direct support and leadership staff who worked on VAW services ("VAW staff") followed by semi-structured interviews with VAW staff purposively sampled from the survey. We descriptively analyzed quantitative survey data on the mental health of 127 VAW staff. We then applied thematic analysis to qualitative data from 18 interviews with VAW staff. We used the qualitative data to support interpretation and enrich the quantitative findings regarding staff mental health.ResultsIn the survey, 81% of leadership and 61% of direct support staff indicated that their work was more distressing during the pandemic. Participants reported moderate symptoms of vicarious trauma and mild symptoms of anxiety and depression. We generated three themes from the qualitative data to help explain these findings: (1) challenges related to changing work environments; (2) distress over not meeting client needs; and (3) difficulties in adapting self-care strategies in response to pandemic stressors.ConclusionVAW organizations require increased resources and flexible funding to hire and retain more staff to respond to higher and more complex caseloads during public health emergencies. With more structural supports in place, VAW organizations could create more time and space to develop their trauma-informed organizational practices: for example, establishing a culture of connection and learning among staff virtually and in-person and facilitating a range of self-care opportunities. ObjectifsLe personnel des organisations de lutte contre la violence envers les femmes (VEF) fournit des services essentiels aux survivantes de la violence. L'augmentation de la VEF pendant la pand & eacute;mie de COVID-19 a exerc & eacute; des pressions suppl & eacute;mentaires sur le personnel de la VEF. Nous avons & eacute;tudi & eacute; les impacts de la pand & eacute;mie sur la sant & eacute; mentale du personnel de la VEF dans la r & eacute;gion du Grand Toronto afin de formuler des recommandations pour les politiques et les pratiques.M & eacute;thodesNous avons men & eacute; une & eacute;tude communautaire bas & eacute;e sur des m & eacute;thodes mixtes sur les processus, les exp & eacute;riences et les r & eacute;sultats de l'adaptation des programmes de VEF pendant la pand & eacute;mie, en utilisant une approche explicative s & eacute;quentielle. Tout au long de l'ann & eacute;e 2021, nous avons men & eacute; une enqu & ecirc;te aupr & egrave;s personnel de premi & egrave;re ligne et des cadres travaillant sur les services de VEF (personnel de VEF), suivie d'entretiens semi-structur & eacute;s avec un & eacute;chantillon intentionnel de ce personnel tir & eacute; de l'enqu & ecirc;te. Nous avons analys & eacute; de mani & egrave;re descriptive les donn & eacute;es quantitatives de l'enqu & ecirc;te sur la sant & eacute; mentale de 127 membres du personnel de VEF. Nous avons ensuite appliqu & eacute; une analyse th & eacute;matique aux donn & eacute;es qualitatives provenant de 18 entretiens avec le personnel de VEF. Nous avons utilis & eacute; les donn & eacute;es qualitatives pour soutenir l'interpr & eacute;tation et enrichir les r & eacute;sultats quantitatifs concernant la sant & eacute; mentale du personnel.R & eacute;sultatsDans l'enqu & ecirc;te, 81 % des cadres et 61 % du personnel de premi & egrave;re ligne ont indiqu & eacute; que leur travail & eacute;tait plus stressant pendant la pand & eacute;mie. Les participants ont signal & eacute; des sympt & ocirc;mes mod & eacute;r & eacute;s de traumatisme indirect et des sympt & ocirc;mes l & eacute;gers d'anxi & eacute;t & eacute; et de d & eacute;pression. Nous avons d & eacute;gag & eacute; trois th & egrave;mes & agrave; partir des donn & eacute;es qualitatives pour aider & agrave; expliquer ces r & eacute;sultats : (1) d & eacute;fis li & eacute;s aux environnements de travail changeants; (2) d & eacute;tresse li & eacute;e & agrave; l'incapacit & eacute; de r & eacute;pondre aux besoins des clients; et (3) difficult & eacute;s & agrave; adapter les strat & eacute;gies de soins personnels en r & eacute;ponse aux facteurs de stress de la pand & eacute;mie.ConclusionLes organisations de VEF ont besoin de ressources accrues et de financements flexibles pour recruter et retenir plus de personnel afin de r & eacute;pondre & agrave; des charges de travail plus & eacute;lev & eacute;es et plus complexes pendant les urgences de sant & eacute; publique. Avec davantage de soutiens structurels en place, les organisations de VEF pourraient d & eacute;gager plus de temps et d'espace pour d & eacute;velopper leurs pratiques organisationnelles tenant compte des traumatismes. Par exemple, & eacute;tablir une culture de connexion et d'apprentissage entre le personnel, & agrave; la fois virtuellement et en personne, et faciliter une gamme d'opportunit & eacute;s de soins personnels.